Sept milliards de visages, Peter Spier

Résumé :

« Sur terre, il y a plus de sept milliards de personnes… et pas deux qui soient exactement semblables! » « Le racisme, d’où vient-il en premier ? De l’ignorance? De la peur de ceux qui ne sont pas pareils? Allons-y! Regardons, apprenons, comprenons et luttons », dit Peter Spier avec son charmant album. Pendant des pages et des pages bourrées de détails, il présente aux enfants toutes sortes de gens de toutes tailles, de toutes couleurs, avec des vêtements très différents, des habitudes de vie tropicales, occidentales, asiatiques, etc… Il y a des pages que l’on regarde pendant des heures… Une approche salutaire de la connaissance des autres. ( Editions l’école des loisirs 2012)

Mon avis :

Cet album est magnifique ! Avec le projet ambitieux de réunir en un album toutes les cultures du monde, le pari est tenu et le résultat est remarquable ! En plus d’apporter une réelle vision de tolérance à travers les traits qui différencient chaque humain de son confrère, il nous fait découvrir en quoi ces différences sont des forces, et que finalement un monde où chaque individu serait le double de son voisin serait un monde terne et triste. Les petits et les grands y trouvent leur compte dans le sens où il est question ici de découvrir la différence mais aussi les différentes cultures, les coutumes, les religions, les croyances, les pratiques… On apprend qu’en une heure la population mondiale augmente de 8000 personnes, que si nous nous donnions tous la main cela ferait une chaîne de 21 fois la distance entre la Terre et la Lune, que certains aliments qui sont mangés par les uns sont interdits pour les autres ou encore que quelqu’un qui est riche à un endroit, ne l’est peut-être plus dans une autre partie du monde… Tant de paradoxes et de différences qui font que le monde est tel qu’il est, ce qui le rend si riche et intéressant. A travers l’écriture, la nourriture, les fêtes, les vêtements, le langage, les croyances, la musique, le maquillage, les distractions…c’est un monde plein de couleur qui est décrit, celui qui fait que chacun est unique. Un livre à découvrir, qui apprend que la différence fait l’Homme.

Les petits + de la doc : 

Sept milliards de visages convient à tous les âges, et surtout DOIT être lu à n’importe quel âge. Il aborde le thème de la différence et surtout de l’unicité de chacun dans le monde. Mais il apporte également de la culture générale avec des illustrations évocatrices qui représentent des scènes vraisemblables. Chers collègues, cet album est une merveille, une ode à la tolérance qui fait du bien. Un album qu’il ne faut pas hésiter à exploiter en FLE ou avec des maternelles.

A savoir :

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Ma note :  20/20

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Pourquoi est-ce un chef-d’oeuvre?, Eyrolles

Informations :

Pourquoi est-ce un chef-d’œuvre ? C’est ce qu’explique cet ouvrage, en proposant une analyse inédite de 80 peintures et sculptures qui ont fait date dans l’histoire de l’art universel. Concise, précise et vivante, chacune des notices resitue l’oeuvre dans son contexte, dévoilant ainsi ce qui l’a rendue exceptionnelle. S’agit-il du sujet, de la composition, de la technique ? Ou bien plutôt du message, de la vision de l’artiste ? De Sandro Botticelli à Andy Warhol, en passant par Cézanne, Chagall et Hopper, ce livre conçu par des spécialistes nous invite dans les coulisses de la création, en redécouvrant l’ensemble de nos génies artistiques. (Editions Eyrolles 2013)

Mon avis :

Ce documentaire propose 80 tableaux et sculptures dont le succès n’est plus à prouver ! A travers une analyse pointue mais très accessible pour un non connaisseur d’art de par sa brièveté, il met la lumière sur les causes de leur succès. Chaque page d’explication se compose d’un bloc d’analyse de l’oeuvre en général, d’un bloc qui évoque la biographie de l’auteur de l’oeuvre, d’un bloc « citation » qui se rapproche soit directement de l’oeuvre soit de son auteur, d’un autre bloc plus informatif sur les dimensions, le lieu, ou encore les matériaux utilisés, et enfin un petit bloc bonus qui évoque d’autres oeuvres de l’auteur ou traitant du même sujet. De plus, il propose un code couleur qui répertorie les oeuvres dans leur mouvement artistique ou grandes pensées, ce qui facilite le lecteur dans ses recherches. Ce livre propose aussi un index alphabétique des musées dans lesquels se trouvent les oeuvres présentées, ainsi qu’un index des auteurs. Les grands mouvements répertoriés en couleur sont : l’expression, la beauté, le récit, le drame, l’érotisme, le réalisme, la forme, le mouvement, la déformation, le symbolisme. Il est indispensable pour se faire une idées des grandes oeuvres qui ont marqué l’histoire et les connaître plus en détail.

Les petits + de la doc : 

Pourquoi est-ce un chef-d’oeuvre? est un documentaire absolument approprié pour les élèves dans le sens où les analyses sont très brèves et très claires, et proposent des anecdotes faciles à exploiter pour les élèves. Chers collègues, il peut être d’une grande utilité pour l’histoire des arts ou le Parcours d’Education Artistique et Culturel.

A savoir :

  • Un index alphabétique des oeuvres est proposé à la fin.
  • Dans la même collection : 80 photographies expliquées.

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Ma note :  19/20

Je suis une légende, Richard Matheson

Résumé :

Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l’abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie.
Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil… Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu’aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme. Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l’ultime survivant d’une espèce désormais légendaire. (Editions Folio SF 2015)

Mon avis :

Ce roman, vieux de plus d’un demi-siècle, reste, à l’écho du titre, une véritable légende ! Robert Neville, un homme ordinaire, doit combattre contre un virus qui a transformé tous les humains en vampires. Lui, mordu par une chauve-souris vampire des années auparavant, est immunisé de ce terrible fléau. Chaque jour, les vampires se cachent pour éviter la lumière, pendant que lui, dernier homme, barricade sa maison car la nuit les vampires l’assiègent pour tuer le dernier survivant. Ce roman, même s’il aborde un thème relayé des milliers de fois en littérature, le fait à mon sens le mieux. On rentre dans les angoisses de cet homme qui chaque nuit pleure sa femme et son enfant en mettant la musique à fond pour ne pas entendre les vampires qui s’acharnent sur sa maison. Et chaque matin, indubitablement, quand le soleil s’est levé, il doit constater les dégâts et les réparer avant que la nuit ne tombe. Il part aussi quelques fois en quête de nourriture ou d’essence pour sa voiture, tout en tuant un maximum de vampires endormis qu’il croise sur son passage, en leur enfonçant un pieux dans le coeur. Sa solitude, son désespoir et sa rage sont des moteurs pour l’intrigue. On ne cesse d’avoir peur pour lui, tout en souhaitant que cela finisse vite, les vampires étant en grand nombre contre lui seul, un combat vain. Puis un jour un espoir, une femme marche dans les rues en plein jour. Cette femme qui ne peut pas être un vampire, est un rayon de soleil pour cet homme si seul et malheureux. Qui est-elle vraiment ? Va-t-elle pouvoir l’aider? Sont-ils plusieurs survivants ? Un roman haletant qu’il est impossible de lâcher avant la fin !

Les petits + de la doc : 

Je suis une légende convient dès le collège. Même s’il reste un roman de science fiction angoissant, c’est un thème que les élèves connaissent à travers des sagas à succès. Il est bien sûr beaucoup moins question d’histoire d’amour interdit mais plus de survie face à ce déluge. Chers collègues, les élèves connaissent parfois le film sans jamais avoir entendu parler du livre qui est pourtant un chef d’oeuvre de 1954. La lecture n’en reste pas moins agréable grâce à une traduction moderne qui redonne du pouvoir à cette oeuvre.

A savoir :

  • Adaptations cinématographiques : – 1964 : Je suis une légende (L’ultimo uomo della Terra, The Last Man on Earth) avec Vincent Price. – 1971 : Le Survivant (The Omega Man), avec Charlton Heston et Anthony Zerbe. – 2007 : Je suis une légende (I Am Legend), film américain de Francis Lawrence avec Will Smith. – 2007 : I Am Omega (DTV), film américain de Griff Furst avec Mark Dacascos.
  • Bande annonce de l’adaptation de 2007.

 A obtenu : Prix Bram Stoker, prix spécial, 2012

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Ma note :  17/20

Jean de la Fontaine en bandes dessinées, Petit à Petit

Résumé :

Écrites par Jean de la Fontaine au XVIIème, voici 17 de ses fables, représentatives de son immense talent de conteur, mises en images par de jeunes scénaristes et dessinateurs de bandes dessinées. Le loup et le chien, La chauve souris et les deux belettes, Le lion et le moucheron, Le corbeau voulant imiter l’aigle, La chatte métamorphosée en femme, Le cheval s’étant voulu venger du cerf, Le lièvre et la tortue, Le charretier embourbé, Le chat, la belette et le petit lapin, La tortue et les deux canards, Le loup et le renard, Le vieillard et les trois jeunes hommes, Les animaux malades de la peste, Les deux coqs, Le lion et le rat, Conseil tenu par les rats, Le cochon, la chèvre et le mouton. Une manière originale de (re)découvrir le texte intégral de chaque fable. (Editions Petit à Petit 2011)

Mon avis :

Amateurs de bandes dessinées, trouvez ici un grand classique de la littérature revisité à votre goûts : Les fable de la Fontaine. A travers le talent et le style de plusieurs dessinateurs, les fables en texte intégral sont revisitées par le dessin. Certains sont plus que fidèles au texte, et d’autres en offrent un modernisation étonnante. Le plus extraordinaire, c’est qu’un texte sorti tout droit du XVIIème siècle, qui paraît quelque fois rude à la compréhension, prend tout son sens grâce à l’illustration. Des dessinateurs comme L. Houssin, C. Riffard, V. Pfeiffer, O. Desvaux, Bloop, Raphaël, ou encore S. Amouroux et bien d’autres redonnent vie à ces fables d’antan. Chaque interprétation est sublime, et les traits pastels, flamboyants, sombres ou encore excentriques sont mis à l’honneur grâce à plusieurs techniques propres aux dessinateurs comme la gouache, le pastel, la peinture, ou encore des images plus informatisées. Toujours est-il que l’on passe un excellent moment de lecture et de (re)découverte de ces fables qui ont jalonné notre enfance. Et petit bonus de l’édition, la biographie entière de Jean de la Fontaine est proposée, en petits paragraphes, entre chaque fable, de sa naissance jusqu’à sa mort en passant par les étapes les plus importantes de sa vie.

Les petits + de la doc : 

Il serait intéressant, dans un travail sur la réécriture ou l’illustration, de voir comment l’illustration donne tout son sens au texte. Ici dans les bulles, le texte de la Fontaine est conservé intégralement, mais c’est incroyable comme un scénario moderne lui redonne tout son sens ! Chers collègues, n’hésitez pas à proposer cette BD au CDI, c’est un bon moyen de familiariser les élèves avec l’univers de Jean de la Fontaine, et surtout ce pourrait être une approche plus attractive pour les élèves d’aborder un texte au vocabulaire du XVIIème siècle.

A savoir :

  • Il existe aussi en littérature : Victor Hugo en BD, Honoré de Balzac en BD, Jacques Prévert en BD, et encore Flaubert, Maupassant, Ronsard, Jules Verne, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud…
  • Mais aussi des adaptations de contes : Contes des Indes en BD, Contes Yiddish en BD, Contes Africains en BD, Contes Arabes en BD, Tibétins, Amérindiens…
  • Quelques fiches pédagogiques : Le loup et le chien, Le lièvre et la tortue.
  • Des vidéos ludiques des fables pour les enfants.

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Ma note :  18/20

Stop la violence !

Règle du jeu 

But du jeu : Résoudre les enquêtes à travers des témoignages et des indices. Le lien du jeu.

  • Trouvez des indices
  • Interrogez les élèves
  • Résolvez les 3 enquêtes concernant harcèlement (racket, moqueries…)

Mon avis :

Ce jeu sérieux, soutenu par l’Education nationale et le Canopé, propose aux élèves d’enquêter sur des faits de violence dans un collège. Trois adolescents souffrent de moqueries et vous devez comprendre pourquoi. Des vidéos et des témoignages d’élèves expliquent les faits. En superposant les indices et les témoignages, il sera donc possible de comprendre l’origine du problème et d’en trouver des solutions. Racket, exclusion, rumeurs; discriminations sont autant de phénomènes auxquels les élèves peuvent être confrontés et doivent en connaître les solutions. Avec cette prise de conscience que peut apporter le jeu, les parents où les professeurs, en proposant cette immersion dans la peau d’un élève harcelé, peuvent lutter contre le décrochage scolaire ou l’absentéisme. Ainsi l’élève prend conscience qu’il existe des moyens pour agir ou réagir à différentes situations de violence, et prendre conscience qu’être témoin d’une violence sans rien dire peut avoir de lourdes conséquences.

Les petits + de la doc : 

Stop la violence ! convient à des adolescents de 11 à 17 ans environ. Il propose un accès au jeu sans identification, et à chaque enquête résolue il propose une synthèse des gestes à adopter ou des choses à faire si on est témoin d’un cas similaires (les numéros de téléphone, les personnes ressource à contacter…). Chers collègues, ce jeu peut être utilisé lors d’une séance d’EMC et plus particulièrement sur le harcèlement. L’élève est acteur de son apprentissage puisqu’il enquête et relève lui-même les signes avant-coureurs au harcèlement. Au CDI, vous pouvez autoriser les élèves à jouer sur ce jeu interactif très fiable.

A savoir :

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Ma note :  19/20

Le parloir, Eric Sanvoisin

Résumé :

« Dans un parloir on se regarde toujours avant de se parler ».
Yan vient d’avoir dix-huit ans. Il est incarcéré depuis une semaine. Et depuis une semaine, il n’a pas prononcé un mot. Il attend. Il attend que le temps passe. Mais le temps ne passe pas. (Editions Gründ 2012)

Mon avis :

Ce roman est très court mais tellement intense que l’on a l’impression d’être très proche du personnage. Un jeune adulte de 18 ans est incarcéré depuis une semaine. Très vite, on apprend qu’il a commis un meurtre, mais immédiatement, le doute nous envahit. Tout un mystère est créé par cette absence de parole. Pourquoi ne se défend-il pas? Que s’est-il réellement passé? On s’attache de plus en plus à ce jeune homme à la fois désemparé et complètement passif. On découvre aussi sa mère qui ne comprend pas ce qui arrive à son fils, et sa petite amie qui le délaisse et l’accable. A travers son quotidien dans sa cellule on est pris en pitié pour lui, avec toujours la même question : pourquoi ce mutisme ? Des pages de narrations qui tracent les pensées du lecteur s’alternent avec des rencontres au parloir où le détenu n’ouvre jamais la bouche pour parler… La recette pour susciter l’envie de connaître la suite et de terminer la lecture. Et surtout, ce quotidien décrit rend encore plus laid le milieu pénitencier ce qui nous fait avoir beaucoup d’empathie pour ce criminel. Pourquoi l’auteur nous le fait voir de cette manière ? Ce sont donc des sentiments troublants que l’on éprouve tout au long de ce roman. En tout cas, véritable coup de coeur pour cette oeuvre impossible à lâcher. Très court et avec une écriture fluide et efficace, une intimité se crée, si forte, que l’on compatit… jusqu’à la fin bouleversante !

Les petits + de la doc : 

Le parloir convient dès la fin du collège. Il aborde avec beaucoup de finesse le thème du sacrifice, de l’amour et de la douleur et bien évidemment le milieu carcéral. Chers collègues, ce roman est un véritable succès, à en juger par les nombreux prix qu’il a obtenu.

A savoir :

  • Un dossier réalisé par l’Institut français d’Allemagne.

 A obtenu : Prix 15/17 de la foire du livre de Brive 2012, Prix des Maisons Familiales du Maine et Loire 2013, Prix des lycées professionnels du Haut-Rhin 2013, Prix des collégiens de l’Hérault 2013 (4e/3e), Prix Trégor Ados 2013 (4e/3e), Le choix de Schuman 2013 (Le Havre), Prix littéraire des Lycéens Allemands 2014, Prix des collégiens et des lycéens de la Charente 2014, Prix J’ai lu, J’élis 2014 (Angers), Prix 14/16 Paul Hurtmans 2014 (Bruxelles), Prix des Azurés 2016 (Alsace).

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Ma note :  20/20

Bracelet kumihimo rond (avec 7 fils)

Matériel : 

Bracelet kumihimo rond : bracelet avec 7 fils

  • 4 fils d’environ 1m chacun
  • Des ciseaux
  • Un support à fabriquer en carton
  • Une attache

Mon avis :

Cette activité peut convenir à des enfants très jeunes car il suffit de savoir compter jusqu’à 3 ! Découpez un rond en carton et faites un trou en son centre. Puis faites 8 encoches tout autour du rond (cf image ci-dessous).

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Pliez les 4 fils en deux et faites une boucle avec un nœud.

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Coupez un des fils (il ne doit y en avoir que 7 et non 8). Ensuite passez la boucle dans le trou du carton et enfilez les fils dans les encoches (il doit rester une encoche vide que vous placerez devant vous).

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En partant de l’encoche vide, prenez le fil correspondant à la troisième encoche vers la droite (ici le blanc en haut à droite). Et rabattez le sur l’encoche vide (en bas au centre).

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Replacez l’encoche vide devant vous et continuez le même procédé (prendre le 3 ème fil vers la droite que l’on rabat sur l’encoche vide). Réalisez cet enchaînement jusqu’à ce que le bracelet soit assez long. Une fois terminé, détachez le bracelet du support en carton et réalisez des nœuds pour ne pas qu’il se défasse. Il ne vous reste plus qu’à enfiler l’attache, faire des nœuds bien serrés et le tour est joué !

Les petits + de la doc : 

Je vous conseille de bien tendre les fils dans les encoches, le modèle sera plus régulier et donc plus joli. Veillez à démêler les fils à chaque changement d’encoche. N’hésitez pas à utiliser 8 couleurs différentes pour un bracelet flamboyant ! De plus, j’adore réaliser ces bracelets avec les petits car ils peuvent l’arrêter à tout moment pour le reprendre plus tard. On sait toujours comment continuer, il suffit de compter le troisième fil à droite à partir de l’encoche ! Chers collègues, voici de quoi occuper les élèves agités qui n’ont plus de travail à faire !

A savoir :

  • Tirez de temps en temps sur la boucle (sous le rond en carton) pour bien tendre les fils.
  • Durée de l’activité (varie en fonction de l’âge) : 1 heure
  • Le kumihimo est une technique japonaise ancestrale de tressage.

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Ma note :  19/20

Dessous de verre perles à repasser

Matériel : 

Dessous de verre en perles à repasser

  • Perles à repasser
  • Support carré, losange, forme souhaité
  • Papier sulfurisé
  • Un fer a repasser bien sûr !

Mon avis :

Pour réaliser ces superbes dessous de verre, il vous faudra un peu d’imagination (ou des modèles trouvés sur le net !) et surtout de la patience. D’une part, de la patience pour trier les couleurs souhaitées (à moins de les faire multicolore, problème réglé!), et de la patience pour compter les perles pour réaliser les motifs, et encore de la patience pour les placer au bon endroit ! Pour ma part, j’ai pris du noir, gris, blanc (commune à tous les dessous de verre), et violet et orange pour réaliser des paires. J’ai un peu improvisé pour les motifs, mais il y en a sur internet. Que dire à part qu’il suffit d’enfiler les perles dans les pics des supports en plastiques, et quand vous avez terminé, placez un papier sulfurisé par dessus et repassez avec un fer bien chaud. Les perles se collent entre elles et le tour est joué !

Les petits + de la doc : 

Un petit conseil, je pense qu’il ne faut pas poser de tasses trop chaudes ou tout autre récipient contenant un liquide trop chaud. Les perles pourraient coller à la tasse, ou encore fondre ! Chers collègues, pourquoi ne pas réaliser des beaux petits tapis de souris pour les ordinateurs au CDI avec les élèves ?

A savoir :

  • Une infinité de modèles disponibles sur internet, et pour tous les goûts : ethnique, floral, smiley, pixel…

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Ma note :  18/20

Les petites reines, Clémentine Beauvais

Résumé :

À cause de leur physique ingrat, Mireille, Astrid et Hakima ont gagné le « concours de boudins » de leur collège de Bourg-en-Bresse. Les trois découvrent alors que leurs destins s’entrecroisent en une date et un lieu précis : Paris, l’Élysée, le 14 juillet. L’été des « trois Boudins » est donc tout tracé : destination la fameuse garden-party de l’Élysée !!! Et tant qu’à monter à Paris, autant le faire à vélo – comme vendeuses ambulantes de boudin, tiens ! Ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’est que leur périple attire l’attention des médias… jusqu’à ce qu’elles deviennent célèbres !!! Entre galères, disputes, rigolades et remises en question, les trois filles dévalent les routes de France, dévorent ses fromages, s’invitent dans ses châteaux et ses bals au fil de leur odyssée. En vie, vraiment. (Editions Sarbacane 2015)

Mon avis :

Une idée plutôt innovante : mettre à l’honneur les trois filles décrétées « boudins de l’année » du lycée de Bourg-en-Bresse à travers leur épopée abracadabrantesque vers la capitale.  Elles vont se retrouver en Une de tous les journaux, mais pas pour leur physique hors-norme… Mireille, qui fait partie du podium depuis la troisième année consécutive se voit perdre deux places et passe de « boudin d’or » à « boudin de bronze ». Mais qui sont celles qui l’ont dépassée ? Comment vivent-elles cet absurde concours ? Mireille elle, c’est avec énormément d’humour et d’auto-dérision qu’elle prend la chose. Mieux, ce concours lui donne des ailes… Ce qui me plait particulièrement dans ce roman, c’est qu’en lisant la quatrième de couverture on est profondément outré de cette méchanceté gratuite de la part de Malo, l’organisateur du concours de « boudins » sur Facebook, mais dès les premières pages on est plongé dans un univers d’humour (à m’en faire éclater de rire), puis ensuite on est pris en affection pour ces trois adolescentes à qui on ne fait pas de cadeau, donc vient la compassion, pour amener la rébellion et le soutien qu’on leur porte en suivant leurs aventures, qui se transforme en joie, en fierté, mais apparaît aussi la peur quelque fois, le dégoût (pour les actes de malveillance dont on leur fait preuve), et enfin le bonheur, simplement. C’est le premier roman qui me fait vivre autant d’émotion en si peu de temps… J’ai adoré la bonne humeur de Mireille et surtout la belle revanche qu’elles ont prise, un bon moment de plaisir !

Les petits + de la doc : 

Les petites reines convient dès le collège à mon sens, car même si Mireille est une grande philosophe et poète, elle reste une adolescente qui confie ses doutes et ses émotions, donc compréhensible pour les collégiens. Il permet d’aborder la différence mais aussi l’acceptation de soi quand on est entre adolescents. Chers collègues, n’hésitez plus, les élèves vont adorer, de l’aventure, de l’humour, de l’amour, beaucoup de remise en question et de bonne humeur. Un florilège d’émotion pour une fin qui nous fait du bien !

A savoir :

  • Voici la Bande-son qui accompagne le roman !
  • Les droits d’adaptation cinématographique ont été vendus à Lionceau Film
  • L’adaptation théâtrale, mise en scène par Justine Heynemann, débutera en 2017.
  • Présentation du roman en Vidéo sur France 2.

 A obtenu : Prix meilleur livre jeunesse de 2015 par le magazine Lire, Prix Sorcières 2016, Prix Libr’Anous ados 2015, Prix Millepages, Prix NRP, Nominé Prix des Incorruptibles 2017, Liste d’honneur IBBY International 2015, représentant la France dans la catégorie ‘Ecriture’.

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Ma note :  18/20

Vis ma vue

Règle du jeu 

But du jeu : Gagner des mini-jeux pour être sensibilisé aux déficiences visuelles. Le lien du jeu. (nécessite Internet Exporer, Firefox ou Opera)

  • Réalisez les 8 missions et gagnez des étoiles.
  • Répondez bien au quiz final après chaque mission.

Mon avis :

Ce jeu sérieux, soutenu par l’Education nationale et l’Enseignement supérieur et de la Recherche (et affilié au réseau Canopé) sensibilise les enfant au handicap visuel. A travers 8 mini-jeux, l’élève va se mettre dans la peau d’un enfant atteint d’une déficience visuelle pour se rendre compte des difficultés qu’il peut rencontrer dans la vie quotidienne. Les 8 situations mettent l’accent sur des difficultés rencontrées et posent la question des différentes solutions à proposer à ces enfants mal-voyants. Plutôt adapté au cycle 3 (CE2, CM1, CM2, 6ème), la réalisation des 8 missions à la suite ainsi que les quiz n’excède pas 30min. Je le conseille vivement car il est parfois difficile pour les enfants de se rendre compte d’un handicap « qui ne se voit pas » et donc d’adapter son attitude en fonction des capacités des mal-voyants. Avec ce jeu ils seront confrontés à des situations concrètes qui les sensibiliseront à cette déficience.

Les petits + de la doc : 

Vis ma vue  convient donc à partir de 8 ans jusqu’au début du collège. Il est téléchargeable directement sur PC et tablette, pour ainsi être expérimenté hors connexion. Chers collègues, ce jeu peut être utilisé lors d’une séance d’EMC et plus particulièrement sur le handicap, avec les gestes à adopter avec des camarades atteints d’un handicap visuel. Au CDI, vous pouvez autoriser les élèves à jouer sur ce jeu interactif, hébergé sur le site du reseau canopé, donc très fiable.

A savoir :

  • Il ne nécessite pas de connexion, identification.
  • Durée d’un mini-jeu : 3 min.
  • Support pédagogique très complet pour l’enseignant.
  • Livret élève qui synthétise les informations du jeu pour que l’élève en garde une trace écrite.

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Ma note :  17/20