Drapeaux du monde, Tactic

Drapeaux du Monde - Nouvelle version (02088)

Règle du jeu 

But du jeu : Reconnaître le plus de drapeaux du monde possible.

  • 5 variantes de jeux.
  • Placer une carte face visible puis être le plus rapide à énoncer le bon pays.
  • Gagner le plus de cartes drapeaux en identifiant les pays qu’ils représentent.

Mon avis :

A mon grand étonnement, ce jeu plait énormément aux élèves ! La géographie a encore de beaux jours devant elle ! En effet, ce jeu peut convenir à tout le monde et les élèves les plus forts ne sont pas forcément que les élèves très scolaires. En effet les fans invétérés de football qui n’aiment pas l’école, ou les amateurs de tout autre sport de compétition peuvent s’y retrouver dans ce jeu et sont souvent très fort car ils ont l’habitude de voir les drapeaux des pays lors de compétitions sportives. Au recto des cartes, le drapeaux et au verso, des informations sur le pays du type : superficie, nombre d’habitants, capitale et carte du monde avec emplacement du pays. Le jeu dispose de 200 cartes, soit 200 pays différents de tous les continents (qui sont différenciés par couleur par continent si on joue avec des plus petits pour ne jouer qu’avec l’Europe par exemple).

Les petits + de la doc : 

Drapeaux du monde peut être proposé dès le plus jeune âge. Il suffit de proposer des pays plutôt faciles et communs pour les plus petits. Il ne s’agit pas que d’un jeu de vitesse car les élèves sont souvent étonnés de certains drapeaux ce qui peut les amener à faire des recherches sur leur signification. Chers collègues, ce jeu est parfait pour le CDI ou même en classe. Il ne nécessite pas de préparation particulière, il est facile à comprendre et peut même intéresser les élèves fâchés avec la géographie. Il peut être laissé en autonomie ou accompagné en proposant un livre qui explique la signification des drapeaux.

A savoir :

  • Durée d’une partie : 15 min
  • PDF règle du jeu
  • Coût : environ 15€.
  • De 2 à 7 joueurs
  • En bonus : 1 planisphère avec les emplacements des pays

Jeu de société Tactic Drapeaux du Monde - Autre jeu de société - Achat &  prix | fnac

Ma note :  18/20

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Bescherelle

 

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Règle du jeu 

But du jeu : Révise ton vocabulaire et ta conjugaison en t’amusant. Le lien du jeu.

  • 3 modes de jeu niveau collège : Dico quizz, Mots énigmes, Basket des mots
  • Trouve la bonne définition, le bon mot, ou la bonne conjugaison.

Mon avis :

Même si le design de ce jeu n’est pas le top du top par rapport à certains autres serious game, Bescherelle reste tout de même intéressant car c’est un vrai jeu qui fait travailler. Les élèves, malgré tout, font du français pur et dur avec une impression de jouer, donc c’est exactement l’attendu d’un serious game. Les trois modes de jeu permettent de varier la façon de jouer tout en continuant de travailler.

Les petits + de la doc : 

Bescherelle  convient à partir de 6 ans environ (bien qu’il y ait un onglet Grande Section, mais j’ai des doutes sur l’utilisation de l’ordinateur en grande section…), mais n’oubliez pas qu’un usage trop fréquent des écrans peut être dangereux chez les enfants, donc à surveiller. Chers collègues, ce jeu peut être utilisé dans le cadre de la révision au brevet. Au CDI, vous pouvez autoriser les élèves à jouer à ce jeu sans problème ! Je suis certaine que les élèves préféreront mettre des paniers de basket plutôt que faire des exercices écrits !

A savoir :

  • Durée d’une partie : 2 minutes environ. Mais pas de chrono pour les niveau plus petits.
  • Bescherelle.com est un site avec plusieurs ressources disponibles de la primaire au collège. Il n’y a donc pas que des jeux, mais aussi des dictées audio, une barre de recherche pour trouver n’importe quelle conjugaison de verbe, ou encore des leçons qui expliquent les règles de conjugaison ou de grammaire.

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Ma note :  15/20

 

Lumni

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Règle du jeu 

But du jeu : Faire des jeux en fonction de votre niveau et des matières choisies. Le lien du jeu.

  • Choisissez votre niveau.
  • Découvrez un menu avec toutes les matières.
  • Parcourez les différentes vidéos, les jeux et dossiers éducatifs.

Mon avis :

C’est en découvrant que mon lien vers france tv éducation ne fonctionnait plus que j’ai découvert que le site s’appelait désormais « Lumni ». Encore plus intuitif, le site regroupe toutes les vidéos, dossiers et jeux que l’on pouvait trouver sur France Tv Education, mais avec un design beaucoup plus actuel et attrayant, des vidéos qui font envie, de thématiques intéressantes et d’actualité, puis une organisation simple, bien pensée.

Les petits + de la doc : 

Lumni  convient à partir de 8 ans environ, jusqu’au lycée, mais n’oubliez pas qu’un usage trop fréquent des écrans peut être dangereux chez les enfants, donc à surveiller. Chers collègues, cela fait plaisir de retrouver au même endroit des ressources pour toutes les matières : Actualité, Brevet 2020, Maths, Français, Géographie, SVT, Physique Chimie, Education aux médias et à l’information, Techno, Arts et culture, Enseignement moral et civique, Langues vivantes, Sport. Si vous ne trouvez pas votre bonheur ici, je ne comprends plus rien !

A savoir :

  • Pas de pub !
  • Des ressources pour les élèves, mais aussi un onglet spécial « Educateurs et Médiateurs » avec des ressources pour la classe.

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Ma note :  20/20

Le grand Atlas

 

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Règle du jeu 

But du jeu : Retrouver les pays demandés. Le lien du jeu.

  • Sélectionner un type de jeu dans le menu « Jouer ». (Exemple : Précision)
  • Replacez le plus de pays sur la carte avec votre curseur avant la fin du temps imparti.

Mon avis :

J’ai utilisé ce jeu pendant toute une année pour mes habituels jeu-concours au CDI. Le fait que le jeu possède un chrono met vraiment les élèves dans le mode compétition. Mais évidemment, les bonnes réponses rapportent des points, et les mauvaises enlèvent du temps. (En tout cas pour le mode « Précision » pour lequel j’avais opté.  Il est très addictif mais aussi chronophage ! Les élèves pouvaient y jouer dès que leurs devoirs étaient terminés, et ils ont adoré. Evidemment, les meilleurs ont fini l’année en connaissant les pays par coeur. Un bon moyen pour les faire apprendre sans qu’ils ne s’en rendent compte.

Les petits + de la doc : 

Le Grand Atlas  convient à partir de 10 ans environ, mais n’oubliez pas qu’un usage trop fréquent des écrans peut être dangereux chez les enfants, donc à surveiller. Chers collègues, ce jeu peut être utilisé dans le cadre de la révision au brevet ou au bac. Au CDI, vous pouvez autoriser les élèves à jouer à ce jeu qui est hébergé par le site Lumni, pas de pub, et le grand + : d’autres jeux proposés dans différentes matières !

A savoir :

  • Durée d’une partie : moins de 5 min. Mais attention une technique a été découverte par mes élèves qui font durer la partie plus d’une heure (zoomer à chaque pays). En effet en zoomant le temps s’arrête. Les élèves avertis zoomaient donc dès que le nom du pays apparaissait, pour avoir ensuite le temps de chercher. Mais attention, il faut quand même zoomer au bon endroit, car si on zoome trop loin, on ne peut plus cliquer ailleurs que sur la zone zoomée. Une astuce donc pour les joueurs avertis.

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Ma note :  19/20

 

Maus – L’intégrale, Art Spiegelman

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Résumé :

Art Spiegelman retrace le destin de ses parents, juifs polonais déportés par les nazis, entre 1939 et 1945.
Maus, auquel l’auteur a consacré treize ans de sa vie, est aussi le récit de retrouvailles entre un père et un fils après des années d’incompréhension.

Mon avis :

Même si cette BD reste un mythe dans l’histoire de l’holocauste, elle a toujours sa place dans les programmes d’histoires. Les dessins n’ont pas vieilli, ils ont gardé toute leur force ! J’ai eu du mal au départ avec le noir et blanc, mais c’est au fil de l’histoire qu’on se rend compte qu’on n’aurait pas pu mettre de la couleur sur tant d’atrocité. On rentre facilement dans cette histoire narrée par un père à son fils, le père de l’auteur à l’auteur lui-même. Non seulement les faits relatés sont véridiques, mais ils sont dit avec autant de véracité possible, rendant ce récit à la fois captivant et effrayant. Cette cruauté autour des juifs, la mort, l’extermination, l’injustice, la souffrance, sont autant de leitmotiv qui ont poussé Art Spiegelman à tout raconter à travers ses dessins d’animaux : les juifs étant représentés par des souris, les allemands par des chats, etc… comme pour démontrer l’idée que subir ces atrocités, ou les organiser, ne peut pas s’apparenter à des êtres humains ; mais également preuve d’une métaphore qu’on ne peut manquer qui est celle de haine qu’éprouve le chat pour la souris. Art Spiegelman a non seulement, par son travail d’historien, l’envie de retracer l’histoire comme elle l’a été dans un souci de vérité, mais aussi la volonté de ne pas oublier les événements qui ont parcouru sa famille.

Les petits + de la doc : 

Maus est une BD à faire étudier en cycle 4. Elle permet d’aborder le thème de holocauste,  la shoah, avec un support différent. En effet, les images et personnages, aux traits animaliers, permettent de montrer l’indicible. Chers collègues, n’hésitez pas à proposer cette BD au CDI, ni même à l’étudier avec des classes de 3ème ou au lycée. Les élèves apprécieront utiliser la BD pour un thème aussi dur. C’est un incontournable en BD.

A savoir :

 A obtenu : Prix Pulizer 1992, American Book Awards 1992.

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Ma note :  20/20

Dix jours sans écrans, Sophie Rigal-Goulard

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Résumé :

« Ce matin, la maîtresse nous a proposé de relever un défi. Passer dix jours entiers sans écrans ! Pas de télé, pas de console, d’ordinateur, de tablette ou de téléphone emprunté à nos parents… J’ai éclaté de rire. C’est impossible, bien sûr. » (Editions Rageot, 2015)

Mon avis :

Des élèves de CM2, une maîtresse et un défi : ça ne fait pas forcément bon ménage ! Comment ces élèves vont-ils pouvoir résister à tous les écrans qui les entourent ? Si certains organisent leur rébellion, d’autres trouvent cette idée super chouette. Et après un vote, la majorité l’emporte… La classe devra relever le défi. Il s’agit d’un texte tout en simplicité doté d’humour et de surprise que sauront apprécier les enfants. J’ai particulièrement apprécié cette lecture car elle aborde un thème de société qui peut mener au débat sans pour autant condamner les nouvelles technologies avec autoritarisme. On parvient aussi aisément à suivre les réflexions des élèves et leur cheminement face à l’idée d’un tel défi. C’est sans aucun doute un roman qui séduira les enfants par une identification possible à chacun des personnages : penchera-t-il davantage pour Paloma (la chouchoute qui n’utilise pas les écrans) ou pour la fine équipe rebelle ? Peut-être finiront-ils par vous proposer de relever ce même défi en famille ou en classe… Alors, prêts ?!

Les petits + de la doc : 

10 jours sans écrans s’adresse aux enfants de 6 à 11 ans. La lecture est assez aisée, avec un vocabulaire plutôt simple et une police d’écriture adaptée. Il se lira assez rapidement. Chers collègues, si vous pratiquez le débat philosophique c’est l’occasion d’aborder les jeux vidéos ou les écrans. Ils auront à coup sûr leur idée sur la question. Cette lecture peut aussi amener à imaginer la suite de l’histoire : que va-t-il se passer pour chacun de ces enfants une fois le défi lancé ? Vont-ils parvenir à se passer des écrans pendant 10 jours ? Ou alors décrire une soirée à la maison sans aucun écran. Ce roman me paraît bien riche pour exploiter avec des élèves de cycle 2 ou de cycle 3.

A savoir :

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Ma note :  17/20

Peine maximale, Anne Vantal

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Résumé :

« Vingt ans de prison pour Kolia ! Son frère pourrait-il être condamné si lourdement ? Anna refuse d’y croire. Le jury n’obéira pas aux réquisitions. Mais s’il le fait ? Si, par paresse ou par conviction, les jurés envoient Kolia pour vingt ans en cellule ? Il aura quarante-cinq ans à sa sortie : Anna sent que la tête lui tourne. » Trois jours au coeur d’un procès. Deux accusés, frère et soeur, et la petite dernière, libre, mais dont le sort va être également scellé. Trois jours seulement -où l’on retient son souffle- pour se forger une intime conviction.  (Actes Sud Junior, 2010).

Mon avis :

Résultat de mon vagabondage à la bibliothèque municipale, ce livre est une vraie surprise pour moi. Jamais d’écho, jamais d’avis sur lui, pourtant il le mérite amplement ce qui justifie mon article d’aujourd’hui. Vous avez envie d’un roman qui vous projette dans une scène plus que réaliste ? Alors il est fait pour vous ! De la description bien dosée, des sentiments bien analysés, des personnalités bien travaillées font de ce roman une histoire que vous ne pourrez plus lâcher avant de connaître le verdict final. 300 pages pour raconter trois jours de procès, je m’attendais déjà à des longueurs, des détails à n’en plus finir… Et bien il n’en est rien ! Les chapitres courts, les alternances de point de vue entre les jurés, les avocats, les accusés, les témoins, les spectateurs, les victimes… De quoi vous tenir en haleine mais pas seulement… Vous aussi, vous vous placerez dans la peau d’un juré et vous tenterez de démeler cette histoire pour laquelle les indices vous sont révélés au fur et à mesure de votre lecture. Alors serez-vous plutôt une Simone qui rêve d’être en voyage plutôt qu’ici, un Jean-Pierre qui penche plutôt pour la clémence ou un Denis souhaitant voter de manière à sortir le plus vite possible de là ? Qu’envisagerez-vous pour l’avenir de Kolia ? 5, 10, 15, 20 ans de prison ? Votre intime conviction sera-t-elle la même que celle des jurés ? Aurez-vous pitié des victimes pour qui la vie semble détruite ? Ou plutôt de cette petite Anna qui risque de se retrouver seule sans son frère et sa soeur ?

Croyez-moi, vous ne resterez pas passifs face à ces trois jours de procès si bien narrés.

Les petits + de la doc : 

Peine maximale convient pour des élèves à partir de la 3ème. Chers collègues, si vous souhaitez aborder la notion de justice, le fonctionnement de la justice française, ce roman peut en être une très bonne introduction. Il est aussi possible d’exploiter cette lecture pour travailler le personnage dans sa dimension psychologique notamment. Pourquoi ne pas compléter des cartes d’identité pour chacun des participants au procès tout au long de sa lecture. C’est également l’occasion pour les élèves de casser les stéréotypes de jugement proposés par les séries américaines comme le mentionne le narrateur plusieurs fois dans le livre.

A savoir :

 A obtenu : Prix Gayant Lecture 2012

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Ma note :  19/20

Dieu n’aime pas papa, Davy Mourier & Camille Moog

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Résumé :

Tao, 8 ans, vit seul avec sa maman. Souvent, pendant qu’elle se cache pour pleurer, le petit garçon s’ennuie. Alors il dessine la Bible dans son cahier, parce que sa mère dit que « toute la vérité et toutes les réponses y sont ». Sauf que Tao n’y trouve pas de réponse à l’absence de son père ni pourquoi sa maman lui dit que Dieu ne l’aime pas. Lui, il l’aime, son papa… Et s’ils avaient tort ? (Editions Delcourt 2016)

Mon avis :

J’ai été tellement surprise par cette BD ! Avec tous les superbes avis qu’elle a obtenu, je savais que je faisais le bon choix en la commandant pour Noël. Je ne savais pas vraiment de quoi il était question à part d’un petit garçon qui a de la peine pour sa maman si malheureuse et son papa qui lui manque. C’est avec joie et étonnement que je me rends compte qu’il est question d’un thème particulièrement fort et touchant ! Comment une maman, qui aime son fils et son mari, se retrouve un jour seule car son mari aurait perdu le chemin de la foi… Ce chemin qui est en fait une route vers le bonheur, et c’est bien ce que veut nous faire voir cette morale. Je n’ai pas envie de révéler la raison du départ du papa, que nous croyons mort au début de la BD mais qui est en fait parti de son propre chef. La raison, je pense, ne doit pas être révélée avant d’avoir lu le début de la BD, ce qui gâcherait cette surprise face à une BD emplie de scènes de la Bible que le petit enfant essaie de reproduire avec ses crayons. La mère de Tao, très pieuse, essaie d’inculquer ses valeurs à son fils. Comme elle n’accepte pas la raison pour laquelle son père les a quittés, elle lui dit que Dieu n’aime pas son papa. Il réinterprète la Bible à sa manière afin de répondre à ses question… Une magnifique histoire de tolérance. Ainsi nous découvrons Dieu qui crée Adam et Eve, puis Noé, le déluge, Moïse… Avec tant d’humour que nous nous attachons à ce petit garçon qui interprète la Bible avec une seule question en tête : Pourquoi Dieu n’aimerait-il plus son papa ? Et pourquoi ne parvient-il pas à rendre sa mère heureuse alors que Dieu est justement là pour donner la joie aux hommes ?

Les petits + de la doc : 

Dieu n’aime pas papa est une superbe découverte, et convient dès l’école primaire. Les dessins sont magnifiques et les personnages attachants. La détresse d’une maman et l’incompréhension de son enfant en font un superbe moment de lecture. Chers collègues, n’hésitez pas à proposer cette BD au CDI, elle est un gage de tolérance et aborde des sujets de société un peu tabous comme la foi, la famille, la différence et aussi l’acceptation de l’autre avec beaucoup de finesse.

A savoir :

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Ma note :  20/20

N’oublie pas ton chapeau, Simon Philip & Kate Hindley

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Résumé :

Tu es cordialement invité à la plus belle fête CHAPEAUTEE de tous les temps. Seule condition : venir avec un chapeau. Sans chapeau, pas de fête. (Editions Little Urban, 2016)

Mon avis :

Tout commence quand un petit garçon reçoit une invitation qui exige le port de chapeau ! Bien évidemment, il s’en procure un et se rend à la fête. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu… Arrivé devant la porte, les conditions d’entrée se multiplient jusqu’à faire craquer le petit garçon. Mais je vous laisse découvrir la chute surprenante, amusante et pourtant tellement évidente ! Cet album nous prouve, à tous, l’intérêt des illustrations dans un album. Aiguisez vos regards et vous comprendrez le fond de cet album bien avant les autres. D’autant que les illustrations riches et colorées sont particulièrement agréables à regarder. L’humour des auteurs dans cet album ne vous échappera pas : Avez-vous déjà vu un éléphant porter un tutu rose vous ? Et bien moi oui, dans cet album ! Je vous conseille grandement la lecture de cet album pour passer un moment léger et plaisant.

Les petits + de la doc : 

N’oublie pas ton chapeau convient dès la maternelle jusqu’au cycle 2. Les élèves sauront avec certitude apprécier l’enchaînement de conditions toutes plus improbables les unes que les autres. Ils pourront sans problème s’identifier au petit garçon qui leur ressemble et apprécier la présence des animaux dont chacun a sa propre personnalité.  Chers collègues, laissez-vous tenter par ce petit album humoristique et pétillant, sortant des classiques, qui pourrait être l’occasion de travailler l’imagination des élèves en ajoutant de nouvelles conditions à l’entrée dans cette fête. Pourquoi ne pas leur proposer ensuite de concevoir leur propre chapeau en s’inspirant de tous les modèles plus ou moins loufoques présents dans l’album ? En travaillant sur ce livre, ne manquez pas l’occasion de travailler un vocabulaire riche et varié : les couleurs, les animaux, les vêtements… Plutôt riche en exploitation pédagogique, n’est-ce pas ? Surtout, il est évidemment à utiliser pour former les élèves au rapport entre le texte et l’image.

A savoir :

  • Dans la même trame d’écriture, avec des enchaînements et une chute surprenante, ne manquez pas la lecture de l’album La petite grenouille qui avait mal aux oreilles.
  •  Retrouvez ici, un jeu des 7 différences sur l’une des illustrations de l’album.

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Ma note :  17/20

Concept, Repos production

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Règle du jeu 

But du jeu : Deviner le mot décrit.

  • Par équipe, faire deviner un concept aux autres.
  • Tirer une carte et choisir le mot (concept) à faire deviner.
  • Placer des pions sur les cases pour donner des indices (par exemple, si le mot à faire deviner est un animal, poser un pion sur la case animal).
  • On peut ajouter autant de pion que l’on veut pour faire deviner le concept.
  • Le joueur ayant deviné le concept gagne des points.
  • Le gagnant est celui qui a obtenu le plus grand nombre de points à la fin de la partie.

Mon avis :

Pour tout avouer, je pense que celui qui a inventé ce jeu est un génie. Si ce grand plateau de jeu paraît compliqué à premier abord, il est en fait très simple et même les plus petits comprendront les règles. Pour faire deviner un concept il suffit de poser des pions sur des mots clés. Par exemple pour faire deviner le mot abeille, il suffit de poser un pion sur « animal », puis « petit », puis « noir » et enfin « jaune ». C’est aussi simple que cela. Sur les cartes il y a trois catégories de mots, allant de concepts simples à des concepts beaucoup plus corsés. Pour faire deviner des termes plus difficiles, plusieurs couleurs de pions peuvent être disposés, pour signifier des sous catégories. Mais avec une seule couleur il existe déjà une infinité de mots à faire deviner, donc prenez le temps de bien vous entraîner avant d’utiliser toutes les couleurs de pions pour faire des associations complexes. Ce qui est génial dans ce jeu c’est qu’il peut s’adapter à tous les âges car il est facile de deviner ce que veut dire chaque petite case du plateau car le dessin est très représentatif. Au début il faut cependant s’aider du guide avec la traduction de chaque dessin car un même dessin peut vouloir dire plusieurs choses (par exemple un flocon de neige pourrait vouloir dire à la fois le concept « froid » comme le concept « hiver » ou « neige »). N’hésitez donc pas à vous laisser tenter par ce jeu, car les nombreuses interprétations de certaines combinaisons peuvent vous amener dans de beaux moments de rigolade. (Vous trouverez ci dessous des exemples de combinaisons pour trouver un concept.)

Les petits + de la doc : 

Concept peut être proposé dès le plus jeune âge. Il suffit simplement de choisir des concepts plus ou moins difficiles. Mais ne pas hésiter à utiliser des termes abstraits avec les collégiens ou lycéens pour les forcer à formaliser par des mots simples, un concept plus abstrait. La richesse de ce jeu est dans la capacité qu’auront les élèves à décortiquer un concept pour le faire deviner aux autres. Chers collègues, pourquoi pas utiliser ce jeu en langues, pour faire s’exercer les élèves à apprendre le vocabulaire de la description avec tous les adjectifs, couleurs, et verbes simples que propose le plateau. Il peut être évidemment adapté pour les élèves allophones et donc leur permettre de mettre des mots sur des images de façon ludique en FLE. De plus, c’est un jeu calme, il n’y a pas de temps à respecter, donc pas de stress, un vrai jeu de réflexion et d’échange. Vous pouvez aussi numériser le plateau du jeu, le projeter au tableau à toute la classe et demander à un concepteur de venir au tableau montrer sa combinaison et ainsi laisser les autres réfléchir.

A savoir :

  • Durée d’une partie : de 30 à 45 min
  • Coût : environ 30€.
  • A partir de 4 joueurs

 A obtenu : Jeu de l’Année (FRANCE 2014), Joker (BELGIQUE) Vainqueur Catégorie Ambiance 2014, Les 3 Lys (CANADA) Jeu de l’année « Grand Public » 2014, Meeples Choice Award (ÉTATS-UNIS) Finaliste 2013, Prix de Saint-Herblain (FRANCE) Finaliste 2014, Prix Spiel der Spiel (AUTRICHE) Hit Game with Friends 2014, Prix Spiel des Jahres (ALLEMAGNE) Finaliste 2014, Tric-Trac (FRANCE) 8ème prix 2014, Trophée Flip (FRANCE) Vainqueur « divertissement » 2014.


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Ma note :  19/20